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un homme était parti d'un village tchèque pour faire fortune. Au bout de vingt-cinq ans,riche, il était revenu avec une femme et un enfant. Sa mère tenait un hotel avec sa soeur dans son village natal. Pour les surprendre, il avait laisser sa femme et son enfant dans un autre établissement, était allé chez sa mère qui ne l'avait pas reconnu quand il était entré. Par plaisanterie, il avait eu l'idée de prendre une chambre. Il avait montré son argent. Dans la nuit, sa mère et sa soeur l'avaient assassiné à coups de marteau pour le voler et avaient jeté son corps dans la rivière. Le matin, la femme était venue, avait révélé sans le savoir l'identité du voyageur. La mère s'était pendue. La soeur s'était jetée dans un puits.
Albert Camus, L'étranger, page 124.
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Tayeb ! pourvus que tu aies la foi et que tu la gardes
Toi, cet enfant si triste et si fragile
Je voudrais tant te voir sourire
Sourire à la face de Dieu qui nous regarde
Sourire pour les oiseaux qui sont traqués
Par l’homme et par le temps
Pour les enfants faibles et nus
Innocents, pauvres et petits
Ces petites choses privées de tout
Du pain, des paroles et des baisers si doux
Ces petits cireurs qui s’accrochent à la vie
En mangeant un pain noir noyé de larmes
Notre vie c’est l’été
Le regard de Dieu
Qui verse sur nous son amour
Dans sa main nous mettons nos cœurs
Ces cœurs si légers et si fragiles
Ont vécu en sachant souffrir
Ont les met dans ta main
Non pas pour réconforter les enfants qui pleurent
Ni leurs mères qui se dépouillent
En marchant sur l’honneur
Ni leurs fils qui courent dans les rues, dans les mers
Ces gens si pures d’âmes
Que tu leur a données
Veulent être seulement prés de toi
Rire et laisser leurs pleures
Je sais ô mon Dieu
Qu’il y a d’autres de tous les âges
Qui abusent et s’abandonnent aux joies et aux plaisirs
Ceux-là aussi sont tes créatures
Ô mon Dieu tout puissant
Toi, qui, noirs et blancs, riches et pauvres te sont égaux
Puisses-tu nous aimer si fort
Puisses-tu rallumer nos bougies, presque éteintes de ta flamme
Pour que nos yeux brillent et nos bouches souries
05.12.1976 à Barika
Encore du n'importe quoi
Un soir d’été
Le voyou est parti
Cherchant écho à son âme
Cherchant écho à son esprit
Mais … est-ce vrai
Il enjambera les montagnes
Il fonder l’eau
Il défoncera les portes
Il défoulera les âmes
Mais … est-ce vrai
Tant que ses yeux pleurent
Que son cœur bat
Que son esprit rêve
Mais …est-ce vrai
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Un ami m'a raconté une histoire qui m'a beaucoup plu au point de la partager.
Un jeune homme algérien a fait la connaissance d'une jeune fille anglaise. Ils se sont très vite mis d'accord pour se marier. Tout est beau, tout est joli. Seulement voilà, le père du garçon a refusé car la fille n'était pas musulmane. La solution? Il faut que la jeune se convertisse à l'islam. Elle a bien réfléchi et puisqu'elle tenait à ce garçon, elle décida de comprendre l'islam. Plusieurs mois plus tard, elle était musulmane par conviction. Elle portait le hijab et pratiquait l'islam. Le garçon était heureux comme un poisson dans l'eau car son rêve allait se réaliser mais une surprise de taille l'attendait; la fille a refusé de se marier avec lui, ayant bien étudié l'islam, elle voyait en lui quelqu'un qui n'avait rien à voir avec l'islam sauf peut être le titre de se dire qu'il était musulman.
Il a demandé des explications, elle explique donc :
- l'islam interdit de boire et toi tu bois, il interdit de coucher avec les femmes et toi tu changes de filles comme de chemise, tu fumes et c'est interdit, en plus tu vis sans travailler; tu ne pratiques aucun pilier de l'islam..... Bref toi et l'islam ça fait deux et je ne peux me marier avec toi, il faut revenir à Allah, te repentir.
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Je suis de Laghouat, non d’ici, lui dis-je
Par ta question tu m’as remué et ranimé mes maux
Il y a deux Laghouat à notre connaissance me fit-il observer
La vraie Laghouat et Laghouat du mont Kssal
C’est de Laghouat qui par sa position est à l’est de nous
Laghouat dont les habitants sont réputés pour leur dignité
Et leur élégance
Nous ne supportons aucune humiliation pour ceux qui vivent
Parmi nous
Nous préférons la mort au déshonneur et méprisons la richesse
Nos exploits, tu dois le savoir, sont connus dans toutes
Les cités et des héros reconnaissent notre vaillance
Les grands de toutes les tribus nous fréquentent et
Choisissent parmi nous les oncles maternels pour leurs enfants
Poème de A. Ben Kerriou
Traduit de l'arabe par Labter Lazhari
Dans cette page, je vous propose un poème de Abdallah Ben Kerriou, surnommé le faucon de la poésie populaire. Le poème est écrit dans sa langue initiale, la langue arabe parlée.
j'ai voulu un soir apaiser mon âme
Mais je n'ai fait qu'ajouter à son mal
Mon naïf compagnon ne s'aperçut de rien
Et ne se douta ni de mon malheur ni de mes épreuves
Il marchait et me parlait en toute quiétude
Je l'écoutais et ne lui répondait point
Il ralentit le pas et me regarda
Sur que mon état n'était pas normal
O Abdallah me dit-il informe moi
Sur ce qui te bouleverse et t'agite à ce point
Sois compréhensif , cher compagnon
Et je te dirai la cause de mes maux
Je ne t' en veux pas de ne pas deviner
Loin est l'homme inquiet de celui que ronge le mal
Garde secret mon mal et le Très Haut te gardera
Ton compagnon est atteint au coeur
Doutes tu de moi o mon frère?
Pour tes secrets je serai une mère profonde
Que Dieu te protège de tout mal
C'est cela la vraie amitié
Regarde bien là haut
Et médite ce que Dieu a créé !
Dans le ciel il vit une étoile brillante
Perçant de son éclat les nuages
Une étoile nouvelle et sans nom
Inconnue des astronomes
C'est une perle gardée
Son éclat peut remplacer celui de la pleine lune
Cachée depuis l'époque de Platon
Qui la découvrit et la protégea sa vie durant
Il la dissimula si bien au regard du commun
Qu'aucun marchand ne put en faire commerce
Seuls les alchimistes l'ont observée
et découvert son secret
Elle porte en elle des signes mystérieux
Et lui d'un éclat étonnant
Elle a étonné tous les astronomes qui l'ont aperçue
Et aucun n'a réussi à la situer
De crainte que des savants n'en percent le mystère
On en a fait une perle protégée par de nombreux talismans
On l'a cachée dans le monde des esprits
Auquel n'accède nul chercheur
On l'a entourée de fauves dressés pour la garder
Dont un tigre au regard effrayant
De longs serpents enroulés spirale sur spirale
Qui de leur souffle réduiraient l'acier en poussière
De hautes statues les unes en face des autres
Et sept gardiens veillant devant chaque porte
Quiconque approcherait de ces fauves
Finirait en lambeaux de chair entre leurs griffes et leurs crocs
Des sorciers de Sousse voulaient la voir
Dans l'espoir d'en percer le mystère
Les gardiens se dressèrent devant eux tels des épouvantails
Et de leurs regards ils les firent rebrousser chemin
Dieu a voulu qu'à mon tour je m'aventure
Cela en valait la peine même si la vie est précieuse
La clef de la magie s'offrit à moi
Les portes s'ouvrirent et le gardien ne fut plus là
Je pris dans ma main la pierre précieuse
Celle dont le symbole n'est dans aucun livre
Cette perle est une parabole
De la belle aux cils et aux yeux noirs
Jeune et indifférente à mon amour
De sa blessure nul médecin ne saurait me guérir
Semblable à Qays et tout comme lui en un sens
Je ne suis plus que souffrance sur souffrance
Qu'importe que l'on dise que je suis fou
Celle qui m'habite est plus belle que Leila
Il n'est pas en ce monde un être plus malheureux
Que celui qui aime toute sa vie
Sachez o hommes de bien
Que si je meurs ça ne peut être qu'à cause d'elle
Ne réclamez point le tribut de mon sang
Dieu seul règle les comptes et inflige les sanctions
Dieu O mon créateur sois généreux
Et ouvre-moi les portes du bonheur
Allège mon fardeau O mon maître
Efface mes péchés et accepte mon pardon.Traduit de l'arabe par Lazhari Labter dans "Retour à Laghouat mille ans après Beni Hilel"
جيت نوسع خاطري ضيق عشية زدت عليه هموم من نظرات صعاب
ارفيقي مالو خبر صاحب نيـــــة مـــــــاهو داري للبلا ماشاف عذاب
يمشي في الامان ويحدث فـــــي يــــــــصنت لي ما نرد عليه جواب
اتمـــــــــاهل في مشيتو ونظر لي وــــحقق في حالتي ماهيش صواب
ياعبد الله قالي عيد علـــــــــــــــي واش جرالك راك مفــــــتون ولواب
ساعف حالي يالــــــــي راك معايا ونــــــــوريك منين دركوني لعطاب
يحسن عونك مادريتش مابـــــــي واش يجيب لـــــــي مهني للمصاب
استر حالي يسترك عالي العلــــــيا راه رفيقك مكــــــــنو رامي عطاب
واه الظن يخيب في يا خويــــــــــا وانا بحر عميق لسرارك مهــــــاب
اينجيك الله من كل بليـــــــــــــــــة عند الخاوة هكذا ظنت لحبــــــــاب
ثبت نظرك شوف من ذ الناحيـــــة واسخبر في ما خلق مالك لرقـــــاب
لاح بعينو شاف نجمة ضوايــــــــة كي برزت بانوارها من وسط سحاب
ماهي في حيز النجوم المسميــــــــة ولايعرف تقويمها شاطر حســــــاب
كل منجم دهشاتو ذي الرؤيـــــــــة .بحثو عن تعديلها واحد ماصــــــاب
هذي درة في خزاين محضيـــــــــة يقدح منها نور بالحكمة لهـــــــــاب
من عهد افلاطون كانت مخفيـــــــة دبرها من شاو عمرو حتى شــــاب
واحجبهاعلى العامة دار مزيــــــــة وماداخز بيها السوقية لاسبــــــــاب
عليها لرصاد باقلام خفيــــــــــــــــة منعوها من كل جانب عالطـــــلاب
خافو منها من العقول الذاكيـــــــــــة رصدوها دارو عليها كم حجــــــاب
رصدوها بغياهب الروحانيـــــــــــــة وتهاليك يعثرو من جا طــــــــلاب
عنها ضبطو ليث واشبال وبيـــــــــــة والنمر لي شوفتو حرشة رهـــــــاب
وثعابين طوال طية عن طيــــــــــــــة ا لي يسوط على الذكير يصير تراب
اتماثيل موافقة ذيك لذيــــــــــــــــــــة سبع ارصاد وكل رصد مقابل باب
من يطعن هذ الوحوش الموذيــــــــة يغدى لحمو بين لظفار ولنياب
عليها لرماس دخلة مخفية اضياها يغني على البدر اذا غاب
ايجوها منعوتين طلبة سوسية ويظنو مفتاح مطلبها ينصاب
منعوهم لرصاد بهوال قوية نظرو ليهم بالكسد رجعو خياب
يطلعو بيها صحاب الكيمية جادو فيها سر لسباق ولسباب
قدر ربي دارت الساعة لي الروح عزيزة وهانت يا لحباب
اتقدمت شوار باب الكيمية واتفتحت بيبانها والمانع غاب
جابيدي حجر الكريم لي غاية المرموز عليه مشروح بكتاب
الدرة مثقال صادف معنايا انا بي سابغ العين ولهذاب
ماردتلي بال طفلة غرية جرحتني بجراح ما ينفع طباب
ابن سينا شيخ في الطب حكاية قال العشق اذامكن مالو تطباب
اذا قالو قيس قيس لمعنايا تلقاني كي قيس حامل كا عذاب
اذا قالو جن ما ثم حكاية الي بي خير من ليلى تنصاب
ماتلقاشي حد عاذب في الدنيا مثل العاشق شوف من شاو لعقاب
انوصيكم يا رجال اللزمية. اذا مت بليعتي هي لسباب
اتهلاو لا تطلبوها في الدية ربي دار حساب في الاخرة وعقاب
ياربي يا خالقي جود علي وافتح لي بيبان فضلك يا وهاب
سهل لي في الواعصة يا مولايا امحي سياتي واغفر يا تواب.عبدالله بن كريو الأغواطي
الملقب بصقر الشعر الملحون
Source du poème en arabe : https://www.facebook.com/permalink.php
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Amour ou passion
Je dirai :
Tes cheveux coulée de nuit
Sur tes épaules dénudées
Tes yeux de noir fardés
Eau sombre au fond d'un puits
Tes sourcils deux arcs minces
Par la main d'un artiste tracés
Tes joues pétales de rose
Tes lèvres fleurs de pécher écloses
Tes dents perles sur perles quand tu souris
Dans un écrin de velours
Qui s'ouvre sur du rubisJe dirai :
Les grains de beauté noirs
Autour de tes lèvres roses posés
Tels des points dans un miroir
Des étoiles noires dans la Voie Lactée
Ton cou d'albâtre oriental
En son collier d'or enserréJe dirai :
Le sortilège de ta voix
Cette douce complainte
Qui me remue telle une plainte
Le son d'une flûte au fond d'un bois
Le miel de tes lèvres
Le lait de ton sein à boire
Tes yeux où se noie la nuit noire
Ton regard qui réveille mes fièvres
Et me laisse comme un enfant ébloui
Au ciel par la lune qui luit
Ou étonné de son reflet dans le miroirJe dirai :
Tes mains douces à la caresse
Tes doigts langues de flamme
Qui jouent de mon corps
Comme des archets de violons
Et m'emportent de plaisir
Comme une lame de fond
Me font vivre et mourirJe dirai :
Ton corps comme un roseau qui s'élance
Tes seins qui pointent tels deux bouts de lances
Ton ventre plaine vivante
Qui abrite un nid d'amour de déesse
Que ma main douce et aimante
Réveille de caresse en caresseJe dirai :
Ton corps fait pour la danse
Tes poses félines
Qui embrasent mes sens
Ta voix câline
Comme une douceur
Un baume sur mon cœurJe dirai :
Tes formes de houri quand tu fais la pose
Tes cuisses qui s'ouvrent sur une rose
Mouillée à la rosée du matin
Pétales fragiles enrobées de noir satinJe dirai :
Chaque soir et chaque matin
L'envie que j'ai de toi
Quand tu passes tes doigts
Sur mon visage ou ma main
Quand ton regard se fait caresse
Quand tu me dis de ta voix troublée
Tout l'amour et toute la tendresse
Que tu voudrais avec moi partager
Mon coquelicot dans un champ de blé.
Je dirai :
Pour toi je serais preux chevalier
J'irai de bataille en bataille
Et t'emporterai de force ou de gré
Où que tu sois où que tu ailles
Khamsa dans les yeux du Mal
Et que par Dieu tu sois protégéeLazhari Labter
Extrait du recueil "Essentiel désir"
“Le poème doit être une étincelle de silex, brève comme elle et intense ou n’être pas. Une averse d’étoiles filantes, une précipitation d’arcs-en-ciel, une pluie de feux de diamants ou n’être pas. Le poème doit être un trait lumineux qui aveugle et laisse sans voix ou n’être pas. Une parcelle du divin ou n’être pas.” Lazhari Labter
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