• Génocide de Laghouat

     

    Le 4 décembre 1852 fut la prise de Laghouat et le génocide commis par les troupes coloniales.     Laghouat comptait environ 6 000 habitants en 1852, elle ne sera que 3100 en 1854.     Au nombre de 2 300 à 2 800 tués dans la ville et reconnus par les maitres de cette tragédie (Pélissier, Youssuff, Cler, Mangin, De Barail, Pein et Randon lui-même).      Dans ses Lettres familières sur l’Algérie (1871), le colonel Théodore Pein, qui participa à la prise de Laghouat, écrit : « Le carnage fut affreux [...] les cours furent jon­chées de cada­vres [...]Une sta­tis­ti­que faite à tête repo­sée et d’après les meilleurs ren­sei­gne­ments, après la prise, cons­tate le chif­fre de 2 300 hommes, femmes et enfants tués. (2e édit, p. 393)»      Le peintre et écrivain Eugène Fromentin raconte : « Sur les deux mille et quelque cent cadavres que l’on releva les jours suivants, plus des deux tiers furent trouvés en ville. On marchait sur du sang Quand on eut enfoui tous les morts, il ne resta plus personne dans la ville.     Les chiens eux-mêmes, épouvantés, privés de leur maître, émigrèrent en masse et ne sont pas revenus. »

    2.Année moyenne

  •                   Comme le Phénix  En 1852, le colonialisme français a fait saigner une ville algérienne :Laghouat. Il a massacré la population,saccagé et détruit les jardins et la palmeraie, incendié les maisons. Il a ensuite achevé les blessés, plus loin encore il a mis des hommes et des femmes dans des sacs pour les bruler vifs; sans faire de distinction entre femmes et hommes, jeunes et vieux. Même les animaux n'étaient pas épargnés.Tuer est devenu un mot d'ordre. Du sang partout. Des cadavres, encore des cadavres. Il y en avait partout dans les rues, dans les jardins, sur les terrasses. Les deux tiers des habitants ont été décimés. Le colonialisme n'a pas lésiné sur les moyens, il est allé jusqu'à employer une arme chimique: le chloroforme.

        L'horreur du spectacle était grandiose, insupportable au point où même " les chiens ont déserté la ville" écrivait Eugène Fromentin , le célébre peintre et écrivain français. Une cité fantôme où l'air pollué par la décomposition des cadavres est devenu irrespirable.

         Le colonialisme a réussi un chef d’œuvre rarement égalé : un génocide.

        Mais pareille au Phénix, Laghouat renait de ses cendres et le combat continue.

     


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  •               Prise de Laghouat:le Génocide  (4 Décembre 1852) أبادة الأغواط      GÉNOCIDE DU 04 DÉCEMBRE 1852. QUAND LES OPPORTUNISTES S’Y MÊLENT A L’HISTOIRE
    Oui mes Frères nous Laghouatis, nous sommes conscients et fiers de cette glorieuse histoire qui retrace l’héroïsme de nos aïeux ; mais étant donné que le génocide fut perpétré contre nous seuls, les autres s'en foutent éperdument et préfèrent effacer cet événement qui ne les touche ni de près ni de loin , comme c'est fait depuis 160 ans, ils tentent de cacher à l'opinion les massacres et inhumer l'histoire d’une ville enterrée vivante afin qu'ils puissent garder le dessus et attribuer la résistance au seul habitants du nord ou bien carrément cacher le forfait des criminels Français.
    Malgré leur ingratitude et leur mépris pour les Laghouati, notre ville demeure le bastion principal de la révolution après les Aurès, la ville phare du Nationalisme et du sacrifice. Ailleurs une rixe de quelques heures est considérée comme révolution et fait apparaitre des dizaines de mémoires falsificatrices de l’histoire, alors que les 27 ans de la plus longue et plus dure résistance du Héros Benacer Benchohra ont été écartés de cette matière de l’éducation par une haine profonde qui ronge les cœurs des ennemis de Laghouat dont certains y habitent et ont fait leur beurre après qu’ils ai été soutirés à la mendicité par cette même ville ; malheureusement par signe de gratitude envers elle, ils sont devenus ses pires ennemis et cherchent à nous écarter de la vie culturelle active de la cité, comme ça a été le cas de notre omission lors de la conférence organisée pour la circonstance par les soit disant.............etc et le musée......ce 04 Décembre 2012.
    Rappelons que toute la famille et les biens du résistant El Mokrani ont été sauvés en pleine guerre vers la tunisie par Benacer Benchohra et ses troupes de cavaliers héroïques. Notons par ailleurs que la résistance sudiste s’est prolongée jusqu’aux années 19(30), pour ceux qui ignorent, veulent ou font semblant d’ignorer les faits reportez vous aux dates des prises respectives des villes du sud par les Français sans oublier leurs « collabos », et appelez çà la « résistance de cent ans » si vous êtes de vrais citoyens Algériens notamment les historiens qui généralement attendent ce que leur dictent leurs maîtres en vrai ou en faux pour l’éditer ; car ignorer ou falsifier l’histoire n’est qu’un trou noir que nous auront laissé à nos futures générations ou s’y trouverons leurs tombes perdues dans un univers hostile à tous ceux qui ne connaissent rien de leur passé.
    Mais toujours est il que Laghouat hospitalière et accueillante demeurera rebelle éternelle, redeviendra belle, reprendra ses valeurs, ses couleurs et sa Sainteté grâce à la volonté de ses enfants encore fidèles aux principes de leurs ancêtres, et nul ne pourra arrêter notre élan vers le bien de notre ville et de notre pays. Youcef Laghouati.


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