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Par saidataha le 21 Février 2015 à 21:08Salamou alikoum, c'est le Cheikh Abou Oussama Belgacem Kired. Il est né en 1953 à Laghouat. Il a appris le Coran à l'age de 13 ans. Il a inventé une méthodologie pour apprendre le Coran en neuf (9) mois.
Il faut d'abord que l'élève apprenne par cœur le quart (ربع), le huitième (ثمن) ou ce qu'il doit apprendre. Puis, c'est la séance de répétition ,tardid, par groupe. Chaque étudiant répète à son tour, un verset du Coran , deux ou trois d'après ce qui a été convenu. Les apprenants doivent répéter selon le waguef (الوقف). Le waguef c'est l'arrêt de la récitation dans le Maghreb arabe qui doit être reprise par un autre.
Hadj Belgacem, enseigne le Coran à la mosquée Imam Malek et Ahmed Chatta, Laghouat. Il se déplace aussi chaque jour, à Tadjmout , commune de Laghouat et à El bordj . Il enseigne aussi au centre culturel de la ville. Grâce à cet homme, plus d'un millier de femmes et d'hommes ont appris par cœur le Livre saint.
Ses ouvrages:
• Méthodologie pour apprendre par cœur le Coran en neuf mois.
• Règles du tajwid.
Comment lui dire merci? Je ne pense pas qu'il veut être remercié; pas par nous en tous cas. La récompense sera divine. Mais; nous devons être reconnaissants aux personnes comme Si belgacem, qui travaillent en silence, sans rien demander en contrepartie. Nous leur témoignons toute notre gratitude et nous nous inclinons devant eux.
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Par saidataha le 21 Février 2015 à 21:07Il est né en 1937 à Laghouat. Il a commencé assez jeune à entrainer une équipe de volley-ball encore inconnue de Laghouat à partir de 1969. Il a travaillé armé uniquement de son courage et de sa volonté car les moyens qu'il avait se limitaient à des ballons et un filet. Il n'existait même pas de terrain de volley-ball du club JSML. Ce qui a obligé Si Belkacem et sa troupe à se déplacer continuellement d'un terrain à un autre. Il n'a jamais reçu de formation conséquente.Mais cela ne l'a jamais empêché de vouloir aller de l'avant. Ni de lui enlever cette soif, cette passion du sport et du volley-ball, cet acharnement de hisser son équipe et le volley vers le haut. Sans contrepartie, aucune. Il a pleinement réussi non seulement à promouvoir le volley dans la wilaya, de faire accéder son équipe, la JSML, en semi nationale, nationale une actuelle, mais aussi mais surtout à faire de Laghouat une ville de volley-ball. Il a pratiquement fondé une équipe qui rivalisait avec les ténors du volley à l'époque telle l'ASPT Tlemcen, Il avait, il faut le dire, sous la main des jeunes joueurs de qualité mais qui ignoraient énormément de choses quant au volley-ball et qui ne demandaient qu'à apprendre dont l'un d'eux fut sélectionné en équipe nationale B . A ces jeunes, il a enseigné le beau jeu et l'esprit sportif. Certes, mais il leur a appris surtout, par son comportement exemplaire, la noblesse du cœur et de l’âme qui reflètent en un mot le sens profond de la morale.
Des hommes comme si Belkacem qui mènent le combat en silence méritent tous les honneurs et tout le respect.Eux, ils ont fait don de leur vie à cette ville et à l'Algérie et nous qu'est ce que nous avons fait pour notre pays??
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Par saidataha le 20 Février 2015 à 21:34
« Lorsque l'homme aura coupé le dernier arbre, pollué la dernière goutte d'eau, tué le dernier animal et pêché le dernier poisson, alors, il se rendra compte que l'argent n'est pas comestible » Proverbe indien.
Il y a quelques années, je devais avoir quinze ou seize ans, j'étais assis, du coté du Schettet El Gharbi, avec des copains sur le mur qui mène vers Bab arabet, grande porte de pierres en demi cercle ( voir photo dans Bienvenue) qui sépare le sud et le nord de Laghouat. Quand un jeune homme est venu vers nous. Un homme étranger à la ville, il nous a demandé comment peut on aller à la palmeraie. Nous l'avons accompagné vers les jardins de la ville. Nous sommes descendus de la rue ex maçon, juste à coté de la boutique de Bentissa que dieu ait son âme. Nous avons traversé Rahbet lakhalich ( place des noirs) passés par zagag Balharoui ( rue Belharoui). Nous y sommes. Il avait plein les yeux, des figuiers et des abricotiers dont les branches débordaient des clôtures de galeb ( sorte de parpaing en terre), les grenadiers, les pommiers et j'en passe... et les palmiers. Ah ! La palmeraie, la fierté de Laghouat. La source de la vie des habitants de la ville. Ils se nourrissaient des jardins, le bois leur servait à faire du feu, les troncs pour la toiture, rien n'était jeté.
La palmeraie et les jardins ont pratiquement disparu. Il en reste quand même quelque chose. Mais le béton a pris le dessus. La bêtise humaine est en marche. Au nom du progrès ou je ne sais quelle bêtise on massacre tout ce qui a une valeur autre que pécuniaire. On défigure le paysage. Le béton a remplacé le jardin, la ferraille le palmier. Il n'y a plus de place pour la beauté, les sentiments, l'amour , le romantisme. Il n'y a plus de temps pour l'amitié sincère. Avec la disparition de la palmeraie , nous avons perdu un peu de notre identité car un élément de notre culture vient de disparaitre. Cette palmeraie qui avait une place d'honneur dans le cœur de ce qui l'ont connue, une place dans leur histoire, dans leur culture, cette palmeraie a été assassinée.
Source de la photo: http://ancienssportifsdelaghouat.over-blog.com/
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Par saidataha le 18 Février 2015 à 23:36
Quand j’étais gosse, il y avait un homme que j’admirais beaucoup, un homme humble, simple, très généreux et surtout fier de ce qu'il était : Bentissa allah yarhmou, d’où venait cette admiration ? Certainement parce que c’était le pâtissier du coin et aussi pour toutes ses qualités humaines. C’était le seul qui préparait le 'ssfandj (beignets) et la zlabia. Il avait une petite boutique dans le Schettet El Gharbi, juste à coté de Rahbet (place) Douidi en allant vers l'ouest. Chaque matin, sur notre chemin vers la mahdra ( école coranique) nous dégustions avec les yeux le tas de beignets chauds et dont l'odeur sentait à mille lieux de là, que Bentissa avait préparés à l'aube. Nous n'avions pas les moyens d'en achetés alors moi et mon frère, nous prenions toujours une petit pause pour regarder les beignets et regardaient aussi les rares acheteurs. Parfois, avec de la chance, nous tombions sur un de nos voisins qui nous donnait un beignet parfois deux. Ces beignets étaient réputés d'autant plus qu'il était sans concurrent. Beaucoup plus tard, un tounisi Si Mabrouk (tunisien) s'est installé pas loin de lui mais quand nous voulions un beignet, il n'était pas question de chercher, c'est chez Bentissa car il était le meilleur.
Quelques jours avant le Ramadhan, le mois sacré, il peint à la chaux blanche sa boutique et la porte en vert. Il prend toujours un petit congé avant le Ramadhan parce que Zlabia oblige. Personnellement, les préparatifs de Bentissa, me confirmaient que le Ramadhan n'était pas loin.
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Par saidataha le 16 Février 2015 à 12:24
Le lundi 09 février de l'année courante, je suis allé faire la prière du salat al asser à la mosquée Al Rayane. J'ai vu des jeunes et moins jeunes qui hissaient une photo géante de son excellence le président de la république en haut d'un immeuble et un énorme drapeau sur le devant de la poste 500 logements. Des guirlandes, des drapeaux et des banderoles exprimant leur joie, étaient partout. Je me suis dit alors qu'il devait y avoir une visite d'une personnalité et j'ai continué mon chemin. Le soir, j'ai tout compris, la liste des bénéficiaires des logements sociaux de la commune de Laghouat va être publiée et la plupart le savait.
Le lendemain, le mardi vers 8h30, je suis allé un peu partout dans les quartiers de Laghouat. Je tenais à partager cette liesse. Je me suis arrêté à différents endroits pour gouter de cette joie générale, ce plaisir de voir des gens heureux. Devant la poste, pas loin de la mosquée Rayane, à l'oasis nord, .. à ksar el Faroudj, à ksar Labzaim, au Schettet pour ne citer que ces quartiers où je suis passé. De véritables banquets on été organisés: de la bssisa, du café, du thé, des gâteaux et surtout du mardoude ohhh le fameux mardoude de Laghouat coulait à flot et la belle musique ne manquait pas. J'ai failli oublié, des cortèges se sont organisés, à motos ou en voitures des jeunes manifestaient leur joie et rendaient hommage aux responsables en tête le président de la république.
2200 bénéficiaires, 2200 de familles heureuses, cette liste a suscité la joie, le bonheur, l'allégresse dans tous les quartiers de la ville, cette liste a fait revivre l'espoir.
Source de la photo : http://ancienssportifsdelaghouat.over-blog.com/2015/02/maarouf- a-laghouat.html
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