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  •       Des hommes comme si Belkacem qui mènent le combat en silence méritent tous les honneurs et tout le respect.Eux, ils ont fait don de leur vie à cette ville et à l'Algérie et nous qu'est ce que nous avons fait pour notre pays??


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  •           « Lorsque l'homme aura coupé le dernier arbre, pollué la dernière goutte d'eau, tué le dernier animal et pêché le dernier poisson, alors, il se rendra compte que l'argent n'est pas comestible » Proverbe indien.

        Palmeraie assassinée Il y a quelques années, je devais avoir quinze ou seize ans, j'étais assis, du coté du Schettet El Gharbi, avec des copains sur le mur qui mène vers Bab arabet, grande porte de pierres en demi cercle ( voir photo dans Bienvenue) qui sépare le sud et le nord de Laghouat. Quand un jeune homme est venu vers nous. Un homme étranger à la ville, il nous a demandé comment peut on aller à la palmeraie. Nous l'avons accompagné vers les jardins de la ville. Nous sommes descendus de la rue ex maçon, juste à coté de la boutique de Bentissa que dieu ait son âme. Nous avons traversé Rahbet lakhalich ( place des noirs) passés par zagag Balharoui ( rue Belharoui). Nous y sommes. Il avait plein les yeux, des figuiers et des abricotiers dont les branches débordaient des clôtures de galeb ( sorte de parpaing en terre), les grenadiers, les pommiers et j'en passe... et les palmiers. Ah ! La palmeraie, la fierté de Laghouat. La source de la vie des habitants de la ville. Ils se nourrissaient des jardins, le bois leur servait à faire du feu, les troncs pour la toiture, rien n'était jeté.

              La palmeraie et les jardins ont pratiquement disparu. Il en reste quand même quelque chose. Mais le béton a pris le dessus. La bêtise humaine est en marche. Au nom du progrès ou je ne sais quelle bêtise on massacre tout ce qui a une valeur autre que pécuniaire. On défigure le paysage. Le béton a remplacé le jardin, la ferraille le palmier. Il n'y a plus de place pour la beauté, les sentiments, l'amour , le romantisme. Il n'y a plus de temps pour l'amitié sincère. Avec la disparition de la palmeraie , nous avons perdu un peu de notre identité car un élément de notre culture vient de disparaitre. Cette palmeraie qui avait une place d'honneur dans le cœur de ce qui l'ont connue, une place dans leur histoire, dans leur culture, cette palmeraie a été assassinée.

    Source de la photo: http://ancienssportifsdelaghouat.over-blog.com/


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  •      'ssfendj de Bentissa   Quand j’étais gosse, il y avait un homme que j’admirais beaucoup, un homme humble, simple, très généreux et surtout fier de ce qu'il était : Bentissa allah yarhmou, d’où venait cette admiration ? Certainement parce que c’était le pâtissier du coin et aussi pour toutes ses qualités humaines. C’était le seul qui préparait le 'ssfandj (beignets) et la zlabia. Il avait une petite boutique dans le Schettet El Gharbi, juste à coté de Rahbet (place) Douidi en allant vers l'ouest. Chaque matin, sur notre chemin vers la mahdra ( école coranique) nous dégustions avec les yeux le tas de beignets chauds et dont l'odeur sentait à mille lieux de là, que Bentissa avait préparés à l'aube. Nous n'avions pas les moyens d'en achetés alors moi et mon frère, nous prenions toujours une petit pause pour regarder les beignets et regardaient aussi les rares acheteurs.  Parfois, avec de la chance, nous tombions sur un de nos voisins qui nous donnait un beignet parfois deux. Ces beignets étaient réputés d'autant plus qu'il était sans concurrent. Beaucoup plus tard, un tounisi  Si Mabrouk (tunisien) s'est installé pas loin de lui mais quand nous voulions un beignet, il n'était pas question de chercher, c'est chez Bentissa car il était le meilleur.

           Quelques jours avant le Ramadhan, le mois sacré, il peint à la chaux blanche sa boutique et la porte en vert. Il prend toujours un petit congé avant le Ramadhan parce que Zlabia oblige. Personnellement,  les préparatifs de Bentissa, me confirmaient que le Ramadhan n'était pas loin.


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  •          Allégresse totale Le lundi 09 février de l'année courante, je suis allé faire la prière du salat al asser à la mosquée Al Rayane. J'ai vu des jeunes et moins jeunes qui hissaient une photo géante de son excellence le président de la république en haut d'un immeuble et un énorme drapeau sur le devant de la poste 500 logements. Des guirlandes, des drapeaux et des banderoles exprimant leur joie, étaient partout. Je me suis dit alors qu'il devait y avoir une visite d'une personnalité et j'ai continué mon chemin. Le soir, j'ai tout compris, la liste des bénéficiaires des logements sociaux de la commune de Laghouat va être publiée et la plupart le savait.

            Le lendemain, le mardi vers 8h30, je suis allé un peu partout dans les quartiers de Laghouat. Je tenais à partager cette liesse. Je me suis arrêté à différents endroits pour gouter de cette joie générale, ce plaisir de voir des gens heureux. Devant la poste, pas loin de la mosquée Rayane, à  l'oasis nord, .. à ksar el Faroudj, à ksar Labzaim, au Schettet pour ne citer que ces quartiers  où je suis passé. De véritables banquets on été organisés: de la bssisa, du café, du thé, des gâteaux et surtout du mardoude ohhh le fameux mardoude de Laghouat coulait à flot et la belle musique ne manquait pas. J'ai failli oublié, des cortèges se sont organisés, à motos ou en voitures des jeunes manifestaient leur joie et rendaient hommage aux responsables en tête le président de la république.

          2200 bénéficiaires, 2200 de familles heureuses, cette liste a suscité la joie, le bonheur, l'allégresse dans tous les quartiers de la ville, cette liste a fait revivre l'espoir.

       Source de la photo : http://ancienssportifsdelaghouat.over-blog.com/2015/02/maarouf-  a-laghouat.html


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