•     Aissa, quand tu m'as dit une fois que tu prenais douze pilules par jour je ne t'ai pas pris au sérieux. Quel idiot je faisais ! Tu souffrais en silence. Sans faire de peine à personne. Surtout pas à ta petit famille.

         Aissa, Tayeb, notre ami et frère m'a envoyé un sms pour me dire que tu n'étais plus. Cet sms, j'aurai aimé ne jamais le recevoir. Je l'ai reçu. Tu es mort. Personne n'y peut rien. Cette nuit, le 04 juin je n'ai dormi que très peu. La nouvelle était trop amère. Trop dure. Je n'y croyais pas. Aissa est mort ? Non, c'est pas vrai. C'est une plaisanterie. Le lendemain, au matin, j'ai eu la certitude que Aissa est mort. Le mahmel posé à coté de chez toi ne mentait pas.

       Aissa, ton enterrement a eu lieu le vendredi 05 juin 2015 à 10h, J'ai passé deux bonnes heures à me rappeler ce que nous faisions ensemble. Je me suis souvenu de Hadja Kheira allah yarhamha, et tous ces bons repas qu'elle nous servait. Je me suis même souvenu d'un ftour au ramadhan. Elle nous a préparés de lapins au four. J'ai failli rire à ton enterrement, excuse moi, mais nous avons passé, moi , toi, Tayeb le chinoix des moments qu'on a pas le droit d'oublier, des moments surtout agréables parfois drôles.

       Aissa, je me souviens aussi que je chaque soir on s'offrait un poulet rôti.

       Aissa, je me rappelle de ton amour d'autrui, de faire toujours le bien. Je t'ai connu un homme de bien. Un homme qui a passé sa vie à comprendre les autres pour les aider. Un homme très pieux aussi. Oh! Que de temps passé ensemble. Nous avons passé toute notre jeunesse ensemble. Tu étais aussi notre " historien". On revenait à toi chaque fois que nous avions une question d'histoire.

       Nous t'avons enterré mais pour moi, tu es avec moi, tu es toujours vivant car les souvenirs ne s'effaceront jamais.

        Que Dieu ait ton âme Aissa, mon ami, mon frère.

     

     


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    « يا أَيَّتُهَا النَّفْسُ الْمُطْمَئِنَّةُ ارْجِعِي إِلَى رَبِّكِ رَاضِيَةً مَرْضِيَّةً فَادْخُلِي فِي عِبَادِي وَادْخُلِي جَنَّتِي »
      سورة الفجر                                                                                      

             Un enfant du Schettet El Gharbi nous a quittés en silence. Un habitué de Rahbet Douidi est parti.  Je viens d'apprendre avec beaucoup de tristesse le décès de Djamat Ahmida. L'ami, le frère, le voisin, le collègue n'est plus. Ces quelques mots, bien que sincères, ne changeront rien à ce fait triste. Ahmida, tu as souffert en silence, avec courage. Ahmida, tu resteras à jamais dans nos cœurs. Ahmida, par de là du chagrin, nous devons nous résigner à la volonté d'Allah.

           En ces moments difficiles je tenais à faire part de mes sincères condoléances à sa femme,à ses enfants,à ses frères, à tous ceux qui l'ont connu.

    " O toi âme apaisée; retourne vers ton Seigneur satisfaite et agrée; retourne parmi mes serviteurs et entre dans mon paradis" Coran (Alfadjr).

     


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  •    Bougrine Abdelkader dit El Hadj, était un ami, un collègue. Il était aussi le pédagogue,  le didacticien, l'éducateur. Je l'ai côtoyé beaucoup d'années pour le savoir. Je l'ai toujours considéré comme l'une des personnalités les plus engagées quant à l'enseignement de la langue française. Son nom est étroitement lié au lycée Sadek Talbi, l'un des établissements où il a travaillé. Chaque coin de ce lycée se souvient de lui.

          Un jour, en sirotant un café au foyer du lycée, il m'a dit " ya H'med c'est un plaisir que de savoir que mes deux enfants sont dans ta classe". c'était le pédagogue qui parlait. Au fond de moi je savais que je ne lui arrivais pas à la cheville. J'ai assisté plusieurs fois à ses exercices de langue,il se comportait simplement, en être humain. Sereinement, il donnait le temps nécessaire à ses élèves d'apprendre. Il faisait des choses ordinaires qui devenaient comme par magie, extraordinaires. 

           Un homme simple dont le sourire était éternel. Un homme simple et très pieux. Un homme que la langue française devait pleurer. Un homme dont se souviendraient Rahbet Sidi Cheikh et Schettet El Chergui. Un homme dont les blagues étaient d'une finesse que très peu comprenaient. 

            Ce pédagogue dont j'ai pleinement profité, cet ami qui sait faire plaisir, cet homme simple nous a quittés avec son fils Salah dans un terrible accident de la route.  

            Repose en paix , hadj, tu vis toujours dans nos cœurs. 

    « يا أَيَّتُهَا النَّفْسُ الْمُطْمَئِنَّةُ ارْجِعِي إِلَى رَبِّكِ رَاضِيَةً مَرْضِيَّةً فَادْخُلِي فِي عِبَادِي وَادْخُلِي جَنَّتِي »
     
    سورة الفجر   

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    Tags : homme, lycee, abdelkader, bougrine, hadj, schettet, rahbet sidi cheikh, pédagogue

     

    laghouati 

    Mercredi 11 Février à 22:09   

     

    Allah yarahmou, je n'ai pas eu la chance de l'avoir connu mais j'ai entendu beaucoup de belles choses sur lui, notamment de mon ami Nouredine Cotte qui a été son camarade de classe. Merci de nous avoir apporté ce témoignage sur lui


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